Sans surprise, et comme beaucoup d’entre nous, je suis bloquée à la maison depuis mi-mars et mes activités se sont nettement ralenties. Depuis le début du confinement j’en profite donc pour me recentrer sur moi même, et je prends le temps de réfléchir à comment, et vers quoi je souhaite me diriger. D’où notamment, la naissance de ce blog qui était dans les tiroirs depuis pas mal de temps, mais aussi et surtout, l’objectif de devenir totalement travailleur digital afin d’accroître ma liberté de mouvement. On s’entend que depuis plus d’un mois les choses changent à une vitesse grand V et il est pour l’instant difficile de prévoir quoi que ce soit sur du long terme. Néanmoins, je travaillais sur un post à propos du musée de la marine de Carthagène, quand une chose importante m’est apparue à l’esprit.
Ma passion pour les musées est indissociable de ma vie de nomade.
Nomadworker/freelance/travailleur autonome/entrepreneur, des termes similaires qui insinuent que tu es ton propre patron et que tu fais affaire avec des clients et non à un supérieur hiérarchique. Tu peux avoir un bureau, louer un espace dans un coworking ou travailler de la maison. Ce mode de vie, m’a en réalité, tout d’abord été imposé (salariat déguisé héhé, autre sujet !), je l’ai vécu comme une contrainte synonyme d’échec. On m’avait, en effet, inculqué qu’à la fin de mes études, je devais trouver un travail, un vrai, dans lequel je resterai toute ma vie. Aujourd’hui, la vie de freelance est devenue un choix, et un mode de vie essentiel à mon équilibre personnel, cela allume en moi un sentiment de réussite et de fierté face aux défis que l’on doit surmonter tous les jours. Mais alors….
Quel est le rapport avec le confinement ?
Freelance depuis longtemps, j’ai donc l’habitude de travailler de la maison. Mais travailler de chez soi c’est une chose, ne pas pouvoir en sortir en est une autre. En réalité, même si je travaille beaucoup de la maison, je suis également très souvent en vadrouille, mon bureau change pratiquement tous les jours et mes rencontres clients me permettent d’avoir un rythme. J’ai donc 2 semaines types: celle où j’ai des rencontres et/ou missions sur place, dans ce cas, la coupure est facile et spatiale. Et celle où je travaille de la maison et dans ce cas, je sors en général en fin de journée pour faire du sport, voir mes amis et/ou participer à une activité culturelle. Le plus important est d’arriver à dissocier le travail et le divertissement personnel (même si la frontière est souvent fine pour des travailleurs autonomes). C’est donc là que tout se complique en période de confinement. Il est difficile de faire la coupure et de dissocier les deux mais pour moi le plus difficile est souvent de trouver la motivation dans ces périodes où tu es le seul maître de ton rythme de vie.
La motivation en temps de confinement.
C’est donc en me questionnant et en cherchant à me motiver que j’en suis venue à la conclusion que ma vie de nomade ne peut pas se dissocier de ma vie de freelance. Car ne pas avoir de bureau fixe me permet à chaque jour de changer de cadre, d’environnement mais, aussi de voyager et de découvrir des choses de manière personnelle afin d’enrichir et de stimuler ma créativité professionnelle. On sait tous que le travail paie un jour et qu’il est indispensable d’apprendre tous les jours, mais, ce mode de vie m’a aussi appris que parfois, la qualité n’est pas toujours jumelée avec le temps de production. C’est peut-être bateau, mais, si ton esprit est apaisé, reposé, il arrivera plus facilement à se concentrer et tu seras beaucoup plus productif et surtout plus créatif. Habituellement, cela passe par des voyages, des rencontres, des sorties, du sport, mais en ce moment c’est plutôt salon, chambre, cuisine. Alors toutes mes excuses, je n’ai pas de solution miracle, mais suivre les conseils de Jamy, c’est pour moi, ce qui fonctionne le mieux pour l’instant, laisser son réveil, faire du sport, s’habiller , cuisiner, prendre soin de soi,… et surtout actuellement le plus important pour moi: peut-être on pourrait prendre le temps de réfléchir à comment allons nous changer nos modes de vies suite à cette crise sanitaire ?
En conclusion,…
Tout ce bla bla pour dire que de mon bord, les musées participent, entre autres, à mon enrichissement personnel et qu’ils sont une très grande source d’inspiration en tant que travailleuse autonome. Ils me permettent aussi de trouver un équilibre personnel dans mon mode de vie, car il n’est pas forcément facile de dissocier le personnel et le professionnel. Surtout quand ton lieu de vie est ton lieu de travail. Le confinement n’est donc facile pour personne même si tu es habitué.e à travailler de chez toi. Mais l’avantage c’est que ça te permet de prendre du recul et réfléchir à ce que tu veux pour demain. Personnellement ma prise de conscience écologique remet pas mal en question mon rôle de créative actuellement mais ceci sera sûrement le sujet d’un autre article.
Vous me manquez mes petits musées… mais pas autant que les copains et la famille. Prenez soin de vous et de vos proches.
PS/ Voici quelques défis qui me divertissent en ce moment
- #30Doflogos
- #tussenkunstenquarantaine
- #coronadance
- #Danseathome
- #Culturecheznous
Voici également un article proposé par Museomix qui recense plusieurs initiatives culturelles mises en place depuis le début du confinement. #propagelaculturepaslevirus